On pourrait dire de cet ancien ferrandien qu’il est tombé dans la marmite de la restauration dès son plus jeune âge... Et oui, chez les Bentz, il y a comme un air de famille ;-) puisque Charles Bentz marche dans les pas de son papa (NDLR : Jean-Jacques, figure de la restauration nancéenne) qui ne sont, pour autant, pas tout tracés.
Parce que si la passion de la cuisine se transmet de père en fils, il n'y a que l'expérience qui fait son oeuvre. Et Charles l'a bien compris, après avoir fait son apprentissage au sein de l'école Ferrandi Paris, il roule sa bosse dans diverses grandes maisons : au Vernet sous la coupe exigeante d'Eric Briffard, au restaurant du Park Hyatt Vendôme dans la brigade d'un autre étoilé, Jean-François Rouquette.
Il passera par tous les postes parce qu'il a le sens du travail et qu'il est jusqu'au-boutiste.
C'est un personnage que ce Charles... tout en contraste si l'on en juge son physique bon enfant affichant une bouille gourmande et joviale et son professionnalisme à toutes épreuves qui prône les couleurs de la rigueur, l'authenticité et le souci du détail.
Autrement dit, quand la modestie et la créativité rencontrent le perfectionnisme et la précision.
Et ce n'est donc pas une surprise si rapidement, Charles décide de monter sa propre affaire. Le 27 voit ainsi le jour, au 27 rue Gambetta au coeur de Nancy, l'un des berceaux de la gastronomie française.
Le 27 va fêter ses 5 ans, ce mois-ci et nous avions envie de mettre un coup de projecteur sur cet établissement dont le Chef est autant celui d'une équipe que d'une famille (www. Liendurestau).
Si vous ne connaissez pas encore ce restaurant, alors, on vous invite (dès que les températures seront redevenues humaines) à aller le (re)découvrir.
Pour mémoire, en 2014, le Gault & Millau le repère et le place au rang de Jeune Talent...
Aujourd'hui, le 27 vient de rouvrir, après une rénovation de plusieurs mois... Charles a décidé de tout refaire car il sent que le changement va apporter un plus. Changement d'ambiance donc, changement de décor et de matériaux, certes, mais surtout l'arrivée d'un directeur de salle et d'un sommelier qui a d'ailleurs travaillé chez un doublement étoilé.
Pendant la durée de ces travaux et même après, Charles officie au TEM (NDLR : toujours à Nancy) car il est de ceux qui ne veulent pas s'endormir sur leurs lauriers et qui mettent un point d'honneur à diversifier leur créativité et surtout qui savent que l'imagination doit avant tout être au service du goût :-)
Ce que l'on retient ici, avant tout, à la lecture de ce parcours, ce sont les valeurs mises en avant par cet ancien Ferrandien et qui représentent tellement l'esprit de notre école : l'envie de se renouveler, l'authenticité, la modestie, l'opiniâtreté, l'enthousiasme, la combativité et bien d'autres.
Chapeau bas, Charles.

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